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Le Fort d'Aubin-Neufchâteau

Construit de 1935 à 1940, le Fort d’Aubin-Neufchâteau, rue Colonal d'Ardenne n° 4, était destiné à verrouiller l’accès Aachen-Visé-Liège, les vallées et carrefours à portée de ses pièces. En mai 1940, il faisait partie de la première ligne de défense de la zone fortifiée de Liège avec les forts d’Eben-Emael, de Battice, de Barchon et de Tancrémont.

Le vendredi 10 mai, le fort entre en action : 14 officiers et 545 soldats sont sous les ordres du Commandant Oscar d’Ardenne. Le mardi 21 mai, attaqué de toutes parts, après avoir tiré un total de 15.000 obus, Aubin-Neufchâteau tombe. Le fort déplora 20 blessés et la perte de 7 hommes. La garnison sort en armes entre une haie d’honneur allemande et part alors en captivité en Allemagne.

En 1942, le fort est l’objet d’essais d’armes secrètes allemandes, notamment l’obus Röchling, missile de deux mètres, capable de percer une épaisseur de 4,50 mètres de béton armé.   

Il dispose d’un canon anti-aérien Bofort de 57mm. Un moteur de bombardier allemand HE111 et divers accessoires de cet appareil abattu en 1940 par trois Spitfires sont exposés dans le bloc d’entrée ; ainsi qu’un canon d’incendie de 1940 et des vues d’époque prises lors de l’attaque.

Lors de la visite, on descend par un escalier de 160 marches qui conduit à 35 mètres sous terre jusqu’aux galeries et divers locaux longs de 2,5 km :  le poste de direction de tir, la salle radio et téléphonie, les dessous du bloc mortier et de la tourelle d’artillerie 1, les divers locaux de service, les douches, la salle des machines, etc.

Site web : https://fort-aubin-neufchateau.be/