Information

Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE) - Dalhem veille sur votre coeur

Coche verte

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Table des matières
Actions sur le document
Illustration de l'actualité - cliquer pour agrandir
Vous êtes ici : Accueil / Loisirs / Tourisme / Warsage

Warsage

Le village de WARSAGE

 

Au début de notre ère, les habitations s’articulent autour d’une villa romaine.

Un peu avant l’an 1000, une église en bois et en torchis est construite à l’emplacement de la villa. Warsage est alors une dépendance de Fouron-le-Comte qui fait partie du comté de Dalhem.

Au XIe siècle, l'église est reconstruite en pierre et en style roman. La cuve baptismale est très grande car le baptême est administré par immersion. Aux offices, le peuple se tient debout. Il n'y a ni sièges ni bancs.

En 1204, des moines venant de Hocht (Pays-Bas) font l'acquisition de ce qui devient "La Moinerie". Ils sont chargés de surveiller la construction de l'abbaye de Val-Dieu qui possédera bientôt plus des 2/3 des terres de Warsage.

A côté de l’église est construite la tour où la population peut se réfugier en cas de danger, notamment lors des assauts des ducs de Brabant qui convoitent les Pays d'Outre-Meuse. Des cheminées permettent chauffage et cuisine pour les habitants installés sur les 5 niveaux.

Le chœur de l'église est percé de fenêtres gothiques.

Le comté de Dalhem tombe successivement aux mains des ducs de Brabant en 1244, des ducs de Bourgogne en 1396, puis des Habsbourg d'Espagne en 1477.

A la fin du XVIe siècle, Warsage devient une seigneurie distincte de celle de Fouron-le-Comte et peut exercer les droits de Justice.

Le comté de Dalhem disparaît en 1794 lors de la domination française. C'est ensuite la domination hollandaise de 1814 jusqu’à l'Indépendance de la Belgique en 1830.

En 1905, les habitants voient passer la première liaison du train de marchandises, allant du charbonnage de Trembleur à Fouron. En 1907, le Vicinal « Ligne 73 » arrive à Warsage avant d’atteindre son terminus à Fouron. Lors de la guerre 1914-1918, la ligne est déferrée par l’occupant, mais sera cependant reconstruite en 1921.

En 1908, le jet d’eau sur la place est remplacé par la Fontaine Flechet pour célébrer les 4 bourgmestres qui, de père en fils, ont administré Warsage plus de 100 ans d'affilée.

En août 1914, dans le village envahi par les Allemands, 14 civils sont exécutés et plusieurs maisons sont incendiées. L’Office des Régions Dévastées (O.R.D.) subventionnera leur reconstruction.

Le 21 mai 1940, après la reddition du fort d’Aubin-Neufchâteau, le commandant d’Ardenne, 500 soldats et 14 officiers sont emmenés par les Allemands. Ils passent la nuit à La Moinerie avant de partir en captivité.

Depuis la fusion des communes le 01.01.1977, Warsage fait partie de l'entité de Dalhem.

Le village de Warsage - Texte en néerlandais

Au rayon " Personnalités "

Roger CLAESSEN (Warsage 1941 - Liège 1982)

Roger Claessen est né à Warsage le 27 septembre 1941. Il est le 6ème et dernier enfant de Justin Claessen, cheminot, et de Maria Korvorst, exploitante d'une petite ferme, rue Joseph Muller. Petit, Roger fait parfois la tournée des maisons du village pour vendre la "maquée" qu'il a faite lui-même. Il fait partie de l'unité scoute. Parfois, il joue au football dans les prairies de Warsage avec l'un ou l'autre de ses copains. A 12 ans, poussé par son frère Joseph, il joue pour la première fois dans un club, "L'Etoile Dalhem". Le terrain, à l'époque, est situé le long de la Berwinne (derrière chez Lecouturier). Vu son âge, il entre directement chez les cadets. Il est alors en première année d'humanités à l'Athénée de Visé.
Il a envie de vivre en internat et commence sa deuxième année au Petit Séminaire de Saint-Trond. Il y est souvent enfant de choeur et sert régulièrement la messe. La moitié des élèves se destinent à une vie sacerdotale. Et Roger y songe un moment ...! Il retourne en famille toutes les 6 semaines, comme de coutume en ce temps-là, et joue donc très rarement dans l'équipe cadette de Dalhem.
Sur l'avis de Florent Demonceau, footballeur de l'Etoile transféré au Standard, le club liégeois s'intéresse à Claessen et "l'achète" 300.000 F : une aubaine pour l'Etoile !
C'est de suite la réussite dans l'équipe des cadets provinciaux du Standard à Sclessin. En 20 rencontres, Roger inscrit 101 buts ! A 15 ans 1/2 il fait déjà partie de la réserve et marque 25 buts en 6 matches. Le 12 décembre 1958, à 17 ans, il entre chez les "grands" à Tilleur, au stade du Pont d'Ougrée. l'internat étant devenu impossible, Roger s'inscrit au collège Saint-Hadelin à Visé puis double sa rhéto à l'Athénée.
La saison 59-60 n'est pas terrible. Par contre saison triomphale du Standard en 60-61 qui se termine par un titre de champion de Belgique et un 1er bain de foule pour Roger. Cette année-là, le club atteint le stade des demi-finales de la Coupe d'Europe. C'est le début de la gloire pour Claessen ... mais aussi des ennuis.
A cette époque, dira-t-il plus tard, les bruits les plus extraordinaires ont circulé sur mon compte. (C'est vrai qu'il fréquent beaucoup les bars et les filles ...) Ma plus grosse erreur, c'est que, quand je me suis aperçu qu'on faisait de moi un personnage, je me suis plu à le faire vivre !
Entretemps, il commence une année de droit à l'université puis une année d'éducation physique et enfin son service militaire, où, bien sûr, il est dans l'équipe de football.
En 62, le Standard, qui compte bien sûr toujours Claessen dans ses rangs, atteint à nouveau les demi-finales de la Coupe d'Europe et, en 62-63, décroche un autre titre de champion de Belgique.
Roger brûle aussi les étapes sur le plan international. Il devient un buteur remarquable. Avec les Diables ROuges, Roger ne dispute pas toutes les rencontres pour cause de suspension diverses et surtout de blessures.
Le meilleur ami de Roger Claessen, à Sclessin, est son collègue Léon Semmeling de Berneau. Roger est adulé dans son club comme aucun joueur du Standard ne l'a jamais été et ne le sera sans doute jamais. Pourtant, il fait les 400 coups partout où il se trouve. A la Noël 65, par exemple, lorsque le Standard se déplace au Zaïre, il fait le mur tous les jours. Mais, pour s'amuser, Roger n'a pas besoin de quitter la Belgique, ni la cité Ardente ... tous les bars lui sont familiers. El l'argent lui file entre les doigts. Il faut dire aussi qu'il a le coeur sur la main et paie facilement les tournées, à la grande joie de ses amis ou copains de sortie.
Roger adore les voitures et la vitesse. C'est ainsi qu'il a des accidents de la route (en 1962, avec 3 semaines d'hôpital, et en 1963). Il connaît aussi la prison (8 jours en 64 et 5 jours en 68 pour altercation suite à accrochage avec un inspecteur de police et infraction au code de la route en état d'ivresse). Les gardiens lui demandent des autographes !
Un copain de guindaille le surnomme Roger-la-Honte (du nom d'un truand célèbre du début du siècle). Le surnom pénètre bientôt le monde du football international. Alors que le Standard dispute le tournoi de Montréal dans le cadre de l'expo universelle, Roger fait une "fugue" de deux jours puis réapparaît dans le réfectoire bondé d'Allemands, de Mexicains, de Russes et d'Anglais, coiffé d'un chapeau sur lequel est brodé "Roger-la-Honte".
Roger Claessen et son ami Eddy Merckx sont les deux sportifs belges les plus populaires.
A l'issue de la saison 67-68, il n'a que 26 ans et est en pleine gloire. Cette année-là, il est le meilleur buteur du championnat de Belgique. Il vient sans doute de réussier sa meilleure saison et a failli décrocher le "soulier d'or". Il décide cependant de quitter Sclessin ! Ce n'est pas logique mais Roger s'explique : "Je ne m'y sentais pas mal. Tout simplement, j'ai toujours eu l'âme d'un aventurier et j'ai toujours voulu faire le plus d'expériences possibles. Je voulais connaître d'autres pays, d'autres moeurs ... Et puis, Anderlecht dominait le football belge et venait d'enlever son cinquième titre consécutif. Avec une équipe très inférieure, nous n'avions pas l'impression de nous batre à armes égales."
Le Bundeliga attire Roger Claessen. Le football allemand correspond bien à son tempérament offensif, bagarreur et spectaculaire. C'est une des raisons pour lesquelles Roger s'exile à Aix-la-Chapelle pour la saison 68-69. Son transfert rapporte 4,5 millions de francs au Standard, record absolu payé par un club de la Bundesliga ! Roger devient donc le joueur le plus cher d'Allemagne et le premier gros transfert belge à l'étranger si l'on excepte celui de Raymon Braine au temps des premiers balbutiements du football chez nous.
Roger gagne trois fois plus qu'au Standard. Aix-la-Chapelle, précédemment en fin de 1ère Division, termine 2ème du championnat. Chaque semaine, 3.000 supporters traversent la frontière quand le club joue à domicile. Certains effectuent même les déplacements avec Alemania.
La saison suivant, Claessen ne joue plus que par intermittence et le club redescend en ligue régionale. C'est ainsi que l'expérience allemande ne dure que deux ans. Mais elle fut passionnante et enrichissante et lui a permis notament de rencontrer sa femme. Le mariage est célébré civilement à Aix le 20 février 70 et religieusement à Warsage début avril.
En 1970, Roger rentre en Belgique, au Beerschot. C'est un véritable fiasco. Tout cela à cause d'une blessure mal soignée. Une déchirure du tendon diagnostiquée fort tard. Un séjour de deux mois à l'hôpital et la saison se termine.
En 71-72, il joue au Crossing de Schaerbeeck. Un changement de direction au club en fin de saison et en toute dernière minute oblige Roger, en 24 heures, à trouver un autre club. Il se retrouve à Bas-Oha en troisième division. Il y reste 3 ans 1/2 comme joueur-entraîneur. Après cela, Roger poursuit son expérience de joueur-entraîneur à Saint-Vith (1ère Provinciale) pour terminer à Queue-du-Bois (2ème Provinciale). Sa carrière de footballeur se termine. Il jouera encore parfois lors de ren
contres de bienfaisance. C'est ainsi qu'il foule à nouveau le terrain du Standard à l'occasion d'une rencontre organisée par RTL. Et, régulièrement, le mercredi après-midi, il seconde l'entraîneur des minimes au Sart-Tilman.Roger Claessen a toujours été adulé du public qui lui pardonnait toutes ses incartades. Bon vivant au franc-parler sympathique mais parfois grossier, intelligent et cultivé (Il lisait énormément), il a vécu à 100 à l'heure. Il s'est fait construire une villa à la Heydt. C'est là qu'il vivait avec sa femme et son fils né le 09 janvier 971. Il le prénomme Marc Antoine par nostalgie pour l'Antiquité, une époque qu'il affectionne particulièrement, lui qui a toujours été premier en version grecque.

Emile LEJEUNE (Warsage 1938)

Emile Lejeune est né à Warsage 17 février 1938, rue Craesborn n° 10. Passionné de foot dès on plus jeune âge, il entre en 1949 comme cadet au R.C.S. Visétois. "Dans la foulée, deux atres Visétois, Joseph Geelen et Joseph Spits, suivirent le même itinéraire que moi".
En 1951, il est lauréat du concours du jeune footballeur, sur le terrain du Heysel en lever de rideau du match Belgique-Italie. Au R.F.C. Liégeois, il joue 2 ans en cadets provinciaux, 2 ans en scolaires provinciaux puis 3 ans en juniors provinciaux, "des années pour gommer une partie de mes défauts et valoriser mes qualités". Il est ensuite sacré meilleur stoppeur du tournoi pascal international organisé par le Standard. Emile Lejeune commence alors sa carrière avec le noyau A du R.F.C. Liégeois lors du championnat 1959-1960 et débute dans l'Equipe Nationale en octobre 1960. Il a 22 ans. Trois jours plus tard, match amical avec le Real de Madrid et "comme couronnement de ce rêve, une réception au Palais Royal à Bruxelles" le lendemain.
Outre Lejeune, Geelen et Spits, d'autres joueurs sont repérés à Visé et dans les environs : Roger Claassen (Warsage), Lucien Spronck (Fouron) et Léon Semmeling (Berneau) intègrent l'équipe du Standard. Quelques années plus tard, Pol Henry (Visé) prend la route de Saint-Trond.
Emile Lejeune devient ensuite entraîneur pendant quelques temps dans plusieurs clubs de la région liégeoise. Au début de la saison 1976-1977, Emile Lejeune est appelé comme entraîneur des jeunes au R.F.C. Liégeois qui connaît à ce moment-là quelques années difficiles avec l'arrivée de joueurs étrangers inconnus et une succession d'entraîneurs.
En 1998, Emile Lejeune est prospecteur de jeunes talents pour la Fédérationx Belge.