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Mortroux

Le village de MORTROUX

 

En 817, Louis le Pieux, fils de Charlemagne et Empereur d'Occident, fait donation de Mortroux, qui devient seigneurie, à l'abbaye bénédictine de Cornelimunster (Aix-la-Chapelle). Une communauté d'agriculteurs et d'ouvriers agricoles s'articule autour de la ferme. Le village est malheureusement ravagé en 881 par des Normands.

L’église, en bois, est remplacée au XIe siècle par une église romane en pierre. Un siècle plus tard, une tour de défense qui y est accolée.

Au XIIIe siècle, Mortroux devient terre du duché de Limbourg (alors que 6 villages de l'entité de Dalhem appartiennent au comté de Dalhem et que Feneur est terre liégeoise).

En 1250, une brassine (brasserie) située à Davipont est exploitée au profit du seigneur ainsi qu’un moulin, sans doute au Nelhain, en 1262.

En 1288, Jean Ier, duc de Brabant, s'empare du duché de Limbourg. Plus tard, en 1430, le duché passe aux mains des ducs de Bourgogne. A cette époque, la seigneurie s'appelle "Li cour di Pont d'Pire" et ses occupants portent le nom de "Pont de Pierre".

Au XVIe siècle, le duché de Limbourg passe, par héritage, dans les Pays-Bas espagnols sous le règne des Habsbourg.

Au XVIIe siècle, le village s'étend vers l'est. Des maisons, construites en grès houiller exploité sur place, sont construites notamment sur le thier (actuel Clos du Grand-Sart).

Au XVIIIe siècle, la nef et le chœur de l’église sont reconstruits et prolongent alors la tour médiévale dans laquelle le portail d'entrée est percé. Il porte la date "ANNO 1782".

En 1809, la paroisse fait l'acquisition d'un orgue, issu de l'abbaye prémontrée de Beaurepart à Liège (actuel Grand Séminaire). Cet orgue sera classé en 1991.

Après une brève appartenance aux Pays-Bas autrichiens, Mortroux tombe en 1794 sous domination française. Les ministres du culte sont obligés de promettre soumission et obéissance aux lois de la République. Le curé doit cesser officiellement ses fonctions, mais continue en cachette à conférer, par exemple, le sacrement de baptême.

Le village compte encore beaucoup d'agriculteurs, mais aussi des armuriers travaillant à domicile et des mineurs se rendant dans les mines de charbon des environs.

Après la domination hollandaise de 1814 à 1830, arrive l’indépendance de la Belgique.

En 1851, le cimetière est réaménagé et deux rangées de pierres tombales du XVIIe et du XVIIIe siècles sont dressées de part et d’autre de l’accès à l’église.

A partir de 1904, le Vicinal « Ligne 73 », venant de Liège, traverse Mortroux et se dirige vers Fouron-le-Comte. Après divers chamboulements lors des guerres 14-18 et 40-45, le transport des voyageurs est abandonné. La ligne est cependant restaurée en 1973 pour le train touristique « Li Trimbleu » qui sillonnera la région jusqu’en 1991.

Depuis la fusion des communes le 01.01.1977, Mortroux fait partie de l'entité de Dalhem.

Le village de Mortroux - Texte en néerlandais

Au rayon " Personnalités "

Léon RADERMECKER (Gemmenich 1904 - Fléron 1985)

L. Radermeckers est arrivé à Mortroux lorsqu'il avait 6 semaines et a vécu à la ferme des Brassines jusqu'en 1930.
Ingénieur des Mines.
Membre puis vice-président de la Société Archéologique de Fléron.
A écrit divers ouvrages dont "Les pierres bouguignonnes de la Calamine et la Toison d'Or" (1983), "Origine et disparition du style architectural mosan", "Mortroux mon beau village" en 1977, "Les Mineurs herviens", "Evolution de la croûte terrestre" (1979 - 2 tomes) et "Tableau généalogique de ma famille".