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Albert Thys

Albert Thys est sans conteste le personnage le plus important de l’histoire de Dalhem. Sa personnalité exceptionnelle fait partie du patrimoine dalhemois, wallon, belge et congolais.

En 1885, le roi Léopold II, propriétaire personnel de l’Etat indépendant du Congo décide la construction d’un chemin de fer au Bas-Congo. Il s’agit de relier l’océan Atlantique au Stanley-Pool (Kinshasa), tronçon impraticable par bateaux à cause de nombreuses chutes d’eau sur le fleuve Congo. Les échanges commerciaux et divers transports pourront se faire par trains puis par bateaux vers l’intérieur du pays ; et inversement, sortir les matières premières du territoire.

Albert Thys, officier d’ordonnance de Léopold II, est chargé de l’étude puis de la réalisation de la construction du chemin de fer dont les travaux débutent en 1890 et s’achèvent en 1898.  Thys, charmé par le village de Nsona Ngongo qui lui rappelle Dalhem, y installe la Compagnie des chemins de fer avec ses ateliers, un hôtel, un sanatorium pour le personnel, une cité, une église et d’autres bâtiments. La ville se développe et, en 1905, Nsona Ngongo est baptisée Thysville.

En 1899, Thys crée la Banque d’Outremer qui sera absorbée par la Société Générale en 1928.

Il fait ériger le « château Thys » à Dalhem, en 1900/1901. Subsistent encore la conciergerie (rue Lieutenant Pirard n° 52) ainsi que la ferme attenante (n° 54).

En 1904 Albert Thys démissionne et critique ouvertement la politique au Congo, propriété personnelle de Léopold II jusqu’à sa reprise par la Belgique en 1908. 

Le 10e et dernier voyage d’Albert Thys au Congo date de 1912. En 1913, il accède au grade de général. Thys décède le 10 février 1915, à 65 ans. Peu après la fin de la guerre, en 1918, sa dépouille est inhumée dans le vieux cimetière de Dalhem où seront enterrés beaucoup de ses descendants dont son petit-fils, le grand poète Odilon-Jean Périer.

La restauration de l’Administration communale en 1927 fut offerte par sa fille et son beau-fils M. et Mme Henry Le Bœuf-Thys.

En 1948, à l’occasion de festivités marquant le 50e anniversaire de l’inauguration du chemin de fer au Congo, le buste d’Albert Thys est inauguré en face de sa maison natale (n° 16)

Partenariat Dalhem/Mbanza-Ngungu

Thysville devient Mbanza-Ngungu en 1971 après l’indépendance du Congo, devenu Zaïre.

En 2005, des Ngunguois célèbrent le centenaire de leur ville. Le 4 juin, un dîner gastronomique congolais ouvre les festivités à Dalhem. Hervé Thys, rappelle le caractère fort de son grand-père, sa détermination et son grand humanisme et fait ensuite l’éloge de la culture africaine.

Grégoire Dobbelstein, Echevin, fera le voyage jusqu’à Mbanza-Ngungu fin juillet 2005 pour représenter Dalhem aux festivités du centenaire. S’ensuivra le début d’un partenariat très fructueux concrétisé par divers projets subventionnés par la Région Wallonne (voirie, marchés, agriculture) et par la Direction Générale de la Coopération au Développement (renforcement des capacités en matière d’état civil).