Avant-projet d'arrêté du Gouvernement wallon adoptant les liaisons écologiques
Avis d'enquête du 22.10.2018 au 05.12.2018
Le nouveau Code du Développement Territorial (qui remplace le CWATUP) prévoit (art. D.II.2, §2) que la structure territoriale du schéma de développement du territoire « reprend les liaisons écologiques adoptées par le Gouvernement ».
L’objectif est d’exécuter 2 engagements de l’Union européenne : enrayer la perte de biodiversité dans l’Union d’ici à 2020 ; et protéger, évaluer et rétablir la biodiversité et les services éco-systémiques dans l’Union d’ici à 2050.
Les liaisons écologiques sont des éléments constitutifs du réseau écologique. Elles jouent un rôle majeur à différentes échelles dans la survie à long terme des espèces végétales et animales.
Le réseau écologique correspond à un ensemble d’écosystèmes naturels et semi-naturels, mais aussi d’habitats de substitution, tous en interconnexion, susceptibles de rencontrer les exigences vitales des espèces et de leur population.
La mise en réseau des milieux naturels de grande valeur biologique doit être envisagée au niveau régional afin d’assurer la cohérence du maillage écologique. 5 différents types de liaisons écologiques ont été identifiés à l’échelle régionale :
- Les massifs forestiers feuillus ;
- Les pelouses calcaires et les milieux associés ;
- Les crêtes ardennaises ;
- Les hautes vallées ardennaises ;
- Les plaines alluviales.
L’auteur de l’évaluation des incidences conclut que les milieux concernés présentent souvent un aspect relativement linéaire et que les liaisons écologiques projetées, combinées aux liaisons écologiques locales (< 1000m), permettent de relier entre elles environ 96 % de la superficie totale des sites reconnus en vertu de la loi sur la conservation de la nature.