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Dalhem

Le village de DALHEM

 

Au début de notre ère, la région fait partie du territoire de la tribu des Eburons dirigée par Ambiorix et soumise par Jules César. Il sera ensuite sous la domination des Francs, des Mérovingiens, puis des es Carolingiens.

Entre 1076 et 1080, le comte Hermann II fait ériger un château fort sur cet éperon rocheux, face au duché de Limbourg. Pour y accéder, il faut passer un pont-levis et entrer par la « Porte d’En Bas » ou arriver par la « Porte d’En Haut ». La région prend plus tard le nom de « Comté de Dalhem » qui totalise 24 villages.

Jusqu’au XIIIe siècle, avant que les marchands ne se fixent dans les villes, les habitants se rendent à la foire annuelle de Visé pour s’approvisionner en épices, vêtements, outils, …

Le château, aménagé au fil du temps, comprend un corps de garde, des logements pour les soldats et valets, des écuries, … Sans oublier la chapelle castrale.

En 1243, le comté est conquis par le duc de Brabant. Il sera cédé aux ducs de Bourgogne vers 1387 et passera ensuite aux mains des Habsbourg en 1477. La région subit hélas de multiples conflits. Le château est ravagé par les Liégeois en 1370, ou encore en 1465.

Vers 1520, le Wichet de la Rose est creusé dans la muraille pour créer un raccourci vers la Ville basse.

Aux XVIe et XVIIe siècles, le comté de Dalhem est l’enjeu continuel de guerres de religions entre les Espagnols catholiques et les calvinistes des Provinces-Unies. Après sa prise et sa destruction totale par les Hollandais en 1648, le château ne sera plus reconstruit. Quelques années plus tard, le régime hollandais érige le bel Hôtel communal.

En 1714, l’édifice qui remplaçait la chapelle castrale au XVe siècle est supplanté par une nouvelle tour qui fait toujours partie de l’église actuelle. A partir de 1772, une importante filature (actuelle rue Henri Francotte n° 13) participe à l’essor du textile au-delà des frontières.

Le comté de Dalhem disparaît avec la domination française en 1794. La région fait alors partie du département de l’Ourthe, avant de devenir hollandaise en 1815. C’est ensuite l’indépendance de la Belgique en 1830.

L’importante filature « Rahlenbeck » est malheureusement détruite par un incendie en 1858. Le village compte aussi beaucoup d’armuriers qui travaillent à domicile. Fin du XIXe siècle, Albert Thys se distingue en construisant la 1ère ligne de chemin de fer au Congo.

En1904, le tunnel creusé dans la roche permet le passage du vicinal qui vient de Liège et se dirige vers Fouron-le Comte. La ligne, arrêtée en 1955, est rouverte pour un petit train touristique en 1973 jusqu’à un tragique accident en 1991. Une stèle commémorative est inaugurée le 4 juillet 2020 après de gros travaux de restauration du tunnel.

Le 01.01.1977, à la fusion des communes, Dalhem donne son nom à la nouvelle entité administrative composée de huit villages : Berneau, Bombaye, Dalhem, Feneur, Mortroux, Neufchâteau, Saint-André et Warsage.

Le village de Dalhem - Texte en néerlandais

Au rayon " Personnalités "

Jean CEYSSENS (Wijckmaal 1857 - Alleur 1935)

Prêtre historien
Il publia un nombre vraiment impressionnant de revues, bulletins et fascicules sur l'histoire locale (tant au niveau institutionnel, religieux ou civil) principalement de Visé et Dalhem.

Jacques DONNAY (Jacky) (Visé 1947)

Artiste domicilié à Dalhem. Peintre principalement paysagiste, graphiste, illustrateur, Jacky Donnay trouve son inspiration à Dalhem et ses environs mais aussi au creux des bocages de Herve ou encore au hasard des rues de Liège. Outre les couleurs et la poésie de ses oeuvres, une de ses particularités est de faire déborder une partie du tableau hors du cadre fixé; ce qui ajoute à la toile une impression de profondeur.
Première exposition en Belgique en 1976, suivie de bien d'autres dans différents pays d'Europe, aux USA et Canada.

Henri FRANCOTTE (Liège 1856 - Dalhem 1918)

Historien, docteur en philo et lettres, avocat.Il fut professeur, notamment d'histoire ancienne. Eternel passionné de l'antiquité grecque.
Administrateur de nombreuses sociétés à caractère social.
Conseiller provincial, Bourgmestre de Dalhem de1888 à 1918.
Il fit ériger en 1912 le " Château Francotte ", rue Henri Francotte, où il décéda.

Odilon-Jean PERIER (Bruxelles 1901 - Bruxelles 1928)

Petit-fils du Général Thys.
Venait parfois passer ses vacances à Dalhem.
Poète, il publie des chroniques sur le bonheur, le sourire, la perfection, l'amitié.
En 1927, édition de son livre le plus important " Le promeneur " qu'il dédie à sa mère, Jeanne Thys.
Il repose au cimetière de Dalhem.

Gustave RAHLENBECK (Dalhem 1864 - Bruxelles 1922)

Petit-fils de C-G. RAHLENBECK, propriétaire de la fabrique de draps de Dalhem.
Homme politique libéral, avocat et homme de lettres. Il écrivit des articles de vulgarisation juridique, des pièces de théâtre, un roman et des contes.
Maison natale : rue Henri Francotte n° 9.

Francis RION (Dalhem 1933)

Francis Rion est né à Dalhem le 10 juin 1933, rue Fernand Henrotaux.
Il fréquente l'école primaire " d'en bas " puis suit une formation mécanique à Liège, ce qui lui permet d'entrer à la F.N. comme ajusteur.
A 16 ans, en 1949, il commence à jouer au football à l'Elan Dalhem. Il y reste jusqu'en 1958. A cette date, suite à un désaccord avec le club, il le quitte et arrête de jouer.
En 1956, il s'installe à Vivegnis. " Un dimanche matin, je me rends à Roclenge pour supporter l'équipe de Vivegnis lors d'un match de réserve. L'arbitre est absent et les délégués des deux équipes me demandent si je veux bien arbitrer. Ainsi dit, ainsi fait et c'est comme cela que débute ma carrière d'arbitre. " Il suit alors des cours et, le 23 novembre 1959, l'Union Belge lui annonce la réussite de son examen théorique.
Le 3 janvier 1960, il arbitre son 1er match Oupeye - FC Hollogne en cadets. Son 2ème match sera Etoile Dalhem - Battice en réserve.
Il est nommé Classe III en mai 1961, Classe II en mai 1962, monte en catégorie supérieures (Promotion) en avril 1964 et nommé arbitre Classe I le 4 juin 1966.
En 1969, il revient dans son village natal et habite rue Félix Delhaes.
En mars, à 36 ans, Francis est classé dans le groupe A (1ère Division). Le 28 juin 1969, le Comité Exécutif le désigne pour figurer sur la liste des arbitres internationaux FIFA.
" Le 1er octobre 1969, j'arbitre mon premier match international : Les Girondins de Bordeaux - FC Dufermline. "
Il aura à son actif 102 matchs internationaux ! : 65 matchs disputés entre clubs et 37 matchs "A", c'est-à-dire entre pays.
En 1970, Lucien Levaux (de Feneur) a réalisé pour Pelé un contrat très important avec la firme Puma dont il était le représentant pour les pays francophones. De là est née une amitié qui dure et c'est grâce à Lucien Levaux que Francis Rion eut l'occasion de rencontrer le roi Pelé, en 1974, au Café des Rouges, alors tenu par les beaux-parents de Francis Rion.
En 1978, il arbitre le 1/4 de finale Italie - Autriche (1-0) lors de la coupe du monde en Argentine. Fait jamais vu, il arbore une publicité (d'une banque belge) sur son short au début de la saison 1981-1982. La Fédération ne l'admet pas. Francis Rion met alors fin à sa carrière en 1982.

Albert THYS (Dalhem 1849 - Bruxelles 1915)

Il fit l'école militaire.
Devint attaché à la maison militaire du roi Léopold II.
Il s'intéressa trèsvite aux affaires coloniales, se rendit au Congo où il dirigea la construction de la ligne de chemin de fer Matadi-Léopoldville (390 km).
Homme d'affaires exceptionnel, il favorisa la mise en valeur du Cong.
Baptême de Thysville en 1904.
Maison natale : rue Général Thys n° 14.
"Albert Thys, de Dalhem au Congo" : Document écrit par M. Georges Defauwes.

Roland THYSSEN (Dalhem 1927)

Musicien.
Fit de nombreuses tournées en Belgique (accompagna Laurel et Hardy dans un de leurs spectacles au Palace de Liège), aux Pays-Bas, en France.
Entra à la Télévision en 1960 où il fut chef d'orchestre et arrangeur jusqu'en 1976.
Dernière tournée, au Japon, en 1977.
Maison natale : rue Général Thys n° 62.